« La vie à bord des morutiers était rude, voire impitoyable. Pour survivre dans ces conditions extrêmes, il fallait faire preuve de courage et observer les règles de la discipline imposée par la hiérarchie.
Ces valeurs, l’association cherbourgeoise « Voiles écarlates » tente de les rappeler à un public en difficulté. Le ministère de la Justice lui confie régulièrement des jeunes, auteurs de délits mineurs, qui réalisent des menus travaux sur et autour du bateau, dans le cadre de la réparation pénale. »
Extrait de Marité, le dernier terre-neuvier français Charline Heulin et Thierry Motte BigRed1 éditions Saint Lo.
Note : L’association Les Voiles écarlates sera présente sur le village (quai nord) lors des festivités du centenaire du navire prévues à Granville les 24 et 25 juin.
Alors que dans maintenant 90 jours le trois mâts goélette Marité, dernier terre-neuvier français en bois, fêtera son centenaire, retour sur sa renaissance à Cherbourg et la participation de notre association à cette belle aventure.
Marité est entré dans la forme Napoléon en janvier 2006, il y restera jusqu’au 28 avril 2009.
Temps nuageux en début de journée mais de larges éclaircies sont venues rapidement embellir la fin de matinée sur le port de Cherbourg et nombre de curieux se pressaient tout autour de la forme Napoléon pour assister à la sortie du Marité. Un accouchement en quelque sorte après une longue gestation et plusieurs hivers passés au sec dans le creux granitique de la cale de radoub.
Vers 11 heures, deux zodiacs se sont glissés le long des flancs du trois mâts pour se positionner de part et d’autre de son étrave, pousseurs de fortune mais néanmoins efficaces face à la coque vide, haute sur l’eau. Puis, une pilotine a commencé sa traction mais la puissance de ses moteurs trop en avant a eu pour conséquence d’amener la voute du Marité à toucher le quai par tribord arrière. Emoi dans le public consterné par tant de légèreté de la part des pilotes Cherbourgeois.
Il est vrai que ce n’est pas leur métier et que cet incident ne se serait probablement jamais produit si les gens de la direction du port de Cherbourg avaient procédé à la manœuvre. Les gens de la D.P. sont des professionnels du remorquage et les « pousseux » de la Royale savent jouer finement avec les coques. Espérons que les patrons de pêche chargés du remorquage vers Saint Vaast le 7 mai prochain feront preuve d’un peu plus de finesse dans leurs manœuvres…
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